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La colonisation française (1830 à 1962)

«L’arabe est paresseux…» L’étonnant récit d’un Français en 1891

colonieUn français docteur en médecine, dresse en 1891, le portrait des arabes. Défauts et qualités vus par celui qui s’intitule « modestement » : un simple colon algérien. En lisant entre les lignes, on se rend compte que mêmes les qualités énumérées, n’en sont pas vraiment, et que le portrait dressé, n’est qu’un moyen comme un autre, de justifier la colonisation, par une volonté civilisatrice d’un peuple que l’on souhaite rendre en tous points « barbare ».

« L’arabe est paresseux. C’est un honneur pour lui de ne pas faire œuvre de ses dix doigts. Quiconque peut, au prix même d’une existence misérable, faire travailler son champ et garder ses troupeaux, se garde bien de travailler lui-même. On demandait devant moi à l’un d’eux, passablement déguenillé, quelle était sa profession : buveur de soleil, répondit-il. Je ne comprenais pas, et on m’expliqua que sa réponse qu’il avait faite en se redressant fièrement, voulait dire qu’il passait son temps couché au soleil en hiver, à l’ombre en été.

Si on passe à côté d’un groupe de cases, on voit une troupe de forts gaillards, parfaitement désœuvrés, les trois quarts de l’année. les causes de ces habitudes de paresse sont multiples. C’est d’abord le climat. Les habitants des pays chauds, ont la lutte pour l’existence plus facile. Elle demande peu d’efforts parce que les besoins sont moins grands. Je n’ai pas besoin de dire que cette paresse, avait pour suite beaucoup de misère. Le sol donnait peu, et les récoltes résistaient moins aux intempéries. les troupeaux sans abris, sans provision mourraient en grand nombre, pendant les hivers rigoureux ou les sécheresses prolongées…

L’arabe est faux et menteur. Il est tellement menteur, que l’action de la justice en devient fort difficile en Algérie. On trouve des témoins pour ou contre tout ce qu’on veut. Il s’agit de les payer. La vérité leur importe si peu, que la moindre passion, ou le moindre intérêt les font parler contre elle.

L’arabe est grossièrement sensuel. Fermentant dans l’oisiveté, non épurées par une culture quelconque de l’individu, ses passions ont une manifestation grossière. la satisfaction du sens génital, avec toutes ses aberrations, tient la place principale de son existence.

L’arabe est voleur et cruel. On voit encore des groupes se former pour la maraude, et le sang couler dans l’attaque ou la défense. Chacun doit être sur ses gardes, spécialement au point de vue de l’enlèvement des troupeaux. Le vol ne déshonore que fort peu, ou pas chez eux. Pour la cruauté, voyez comme ils s’inquiètent peu des souffrances et des privations de leurs animaux domestiques. un cheval de luxe, dont la possession les rend fiers, sera l’objet de soins attentifs; tout le reste vivra comme il pourra, et on tirera brutalement tout ce qu’on pourra. Ils sont durs les uns envers les autres. Les femmes, sont plus des bêtes de sommes, que des compagnes. Quand ils nous ont fait des prisonniers, on a vu les mégères de la tribu les faire mourrir à petit feu, dans des souffrances atroces.

Voilà les côtés par lesquels les arabes algériens, sont au-dessous de la moyenne des peuples européens. Il faut convenir que le tableau n’est pas beau, et il y aura beaucoup à faire pour qu’ils puissent, même en second plan, entrer d’une façon un peu convenable dans le courant de la civilisation.

Voici leurs qualités. Ils sont courageux sous les armes : tout le monde en convient. Si c’est souvent pour voler ou se venger qu’ils exposent leur vie, ils savent la sacrifier pour une cause qu’ils croient noble, ou simplement par obéissance à la discipline. Nous les avons vu dans nos armées, pousser jusqu’à la folie, le mépris de la mort.
Ils aiment et soignent de leur mieux, leurs enfants, surtout les garçons; car pour les filles, elle participent un peu, dès l’enfance du mépris qui s’attache à la femme chez les indigènes.

Ils sont sobres, sans doute leur pauvreté générale, les y force ordinairement, mais ceux qui sont dans l’aisance, sont modérés à table. Le vin et les liqueurs fortes ne sont pas en usage chez eux.

L’arabe sait, à l’occasion remplir un devoir, poussé uniquement par sa conscience. Ainsi il donnera l’hospitalité sans y être forcé. Il sait que c’est bien de partager le peu qu’il a avec un malheureux, et il le fera, je ne dis pas toujours, car la charité n’est pas active chez eux, mais il le fera quelquefois avec désintéressement.

En un mot, il y a chez l’arabe quelques bonnes choses , au milieu de beaucoup de scories. On voit de braves gens chez eux, moins qu’en France; en moyenne, beaucoup moins qu’en France, mais on en voit. »

 

Mira B.G

Source :

  1. Portrait extrait des archives de l’Algérie en France, publiées par les éditions Michèle Trinckvel, 1995

 

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3 commentaires

chouikhi myriam 1 décembre 2014 at 22 h 32 min

Tout est arbitraire dans ce texte..Que dois-Je dire du francais moyen ,,de nos jours qui ne sait pas rediger une lettre correctement…fais pleins de Fautes dans un cv…ect…qui confond ‘Islam et islamisme. Et la liste est longue..

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nehili 2 décembre 2014 at 11 h 07 min

Mieux vaut être un « buveur de soleil »chez soi qu’un » buveur de vin et de liqueurs fortes » « chez autrui.
A bon entendeur,salut!

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Ahmed 2 décembre 2014 at 18 h 15 min

ssss

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