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Vers le classement de la Fac centrale d’Alger comme monument historique

fac centrale Il y a à peine quelques mois plusieurs universitaires encore actifs ou à la retraite, qui ont étudié ou enseigné à la faculté centrale d’Alger, se sont constitué en un collectif nommé Djamiaat Jazair pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état de délabrement avancé de cette université centenaire mais surtout sur la menace qui plane sur les collections documentaire, géologique et botanique qui y sont encore entreposé.

 Leur revendication : classer les sept hectares bâtis de la faculté comme monument historique et ce vu l’importance architecturale du site centenaire et surtout celle de la collection qu’il abrite et qui retrace au moins un siècle de cumule de recherche scientifique dans les domaines de la botanique, géologie, paléontologie et de la médecine.

Ce collectif est constitué, entre autres du Pr Fettouma Chikhi, géologue, ex-responsable des collections du Musée de paléontologie, le Pr Nadia Bouguedoura, botaniste, et Zoulikha Bekkadour, moudjahida, ex-responsable de la Bibliothèque universitaire, la linguiste Pr Khaoula Taleb Ibrahimi, le Pr Yasmina Chaïd Saoudi, paléontologue ou encore le Pr en archéologie Nadjet Aïn-Séba.

Cette semaine le ministère de la Culture a fait savoir par communiqué  qu’il a procédé à la classification de l’Université d’Alger comme monument historique en réponse aux appels des anciens de cette Université en concluant un accord avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique portant sur la classification de la Faculté centrale comme monument historique.

La Faculté centrale bénéficiera  selon le courrier du ministère d’un suivi permanent des services spécialisés dans la restauration, la réfection et la réhabilitation auprès du ministère de la Culture

L’opération intervient à l’issue de la rencontre avec le collectif d’universitaires qui avaient convenu de la nécessité de protéger la Faculté centrale d’Alger et de veiller à sa restauration et classification et à la préservation de sa documentation.

Le communiqué du ministère rassure également les membres du collectif en assurant que l’université d’Alger sera classée par les services compétents du ministère de la Culture ainsi que les contenus scientifiques dont elle dispose. Un bel exemple de mobilisation et de détermination que donnent ainsi la communauté universitaire algérienne qui a pris ses responsabilités et a su fédérer les énergies en un temps record.

Mohamed Rafik

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