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Souidania, ce village semi-rural de 174 ans.

SouidaniaSuivant le plan Guyot, le village colonial de Saint Ferdinand a été créé en 1844, à l’emplacement de Haouch Boukandoura.

Souidania, cette commune semi-rurale, est située au centre du Sahel, à dix-huit kilomètres au Nord-Ouest d’Alger. Etablie sur un plateau à 120 mètres d’altitude. Cette ville agricole au relief montagneux qui niche au sommet de villages agricoles, est entourée de profonds ravins traversés par trois cours d’eau : Oued El Aggar, Oued El Harrach et Oued Boukandoura, un ruisseau qui porte le nom de la tribu qui y habitait, faisant couler ses eaux au centre du territoire de la commune. Les limites de cette communes, au Nord étaient, à l’époque : Oued Lebridja qui remontait son cours jusqu’à Oued Staouéli, sur le territoire de la commune de Sidi Fredj, actuellement les communes de Staouéli et de Chéraga ; à l’Est par le ravin de Ain El Kelâa, jusqu’à la commune de Ouled Fayet, à l’Ouest, la limite du cours du ravin du Saint Marabout Sidi Belezreg, les communes de Mahelma et de Koléa, actuellement les communes de Zéralda et de Mahelma ; et au Sud, par les terrains de la commune de Rahmania, actuellement, les communes de Rahmania et de Mahelma.

A l’époque de la Régence d’Alger, ce territoire faisait partie de l’Outan des Ben Khelil, puis, dès la fondation de la commune en 1843, elle se retrouve annexée à Douéra, dans le département d’Alger. Cinq ans plus tard, elle dépend de la commune mère de Douéra, à l’arrondissement de Blida, conformément à la loi du 9 décembre 1848. Ce centre de population comptait seulement 227 habitants, en 1860, de différentes nationalités, répartis entre le village de Souidania et Haouch Boukendoura. Elle sera promue commune de plein exercice en 1894.

Synthèse : Mounira Amine-Seka.

Sources :

  • Haouchs et villages du Sahel Algérois. Ahmed Karim Labèche.Editon Juillet 2012.
  • Dictionnaire des localités algériennes, Achooour Cheurfi. Editions Casbah Editions, 2011.
  • Djazairess.

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2 commentaires

Labeche 12 février 2016 at 17 h 29 min

Bonjour Mounira Amine-Seka

Je vous félicite d’abord pour le travail que vous faites. Ensuite je crois qu’on a la même passion puisque vous vous intéressez aussi à l’histoire de l’Algérie.
Je suis l’auteur de l’ouvrage « Haouchs et villages du Sahel algérois », je m’intéresse beaucoup plus à l’histoire locale. Je voulais juste savoir si vous aviez un lien de parenté avec un haut dignitaire qui possédait à El Biar, un jardin dénommé ‘Djenan Amin Es-Seka, auquel j’avais consacré quelques lignes dans une monographie intitulée « Djenayen Ness El Fahs ».

Bien cordialement

Ahmed Karim Labeche
ak_lab@yahoo.fr

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BABZMAN 15 février 2016 at 18 h 25 min

Bonsoir Mr Labèche,
Merci pour vos gentillesses, vos mots me vont droit au coeur. Et oui, vous tapez dans le mile! Je suis bien l’arrière petite fille de Amine Essekka. Notre nom de famille s’est vu changer avec l’arabisation, à l’époque Ottomane, puis, à l’arrivée des français. Si vous avez un compte Facebook, ouvrez le lien qui suit, c’est celui de mon nom de famille, justement. Bonne soirée et merci encore 🙂
Mounira.
https://www.facebook.com/Mounira010377#!/notes/mounira-moon-noor/lhistoire-de-mon-nom-de-famille/2512411535350

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