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EXTRAIT REVUE BABZMAN : La sémiologie des tapis des femmes berbères

fileuse-tableauL’art de la tapisserie chez les berbères  évolue dans un vaste espace : de l’Atlas marocain au Gourara (porte du sud-ouest algérien) en passant par les Hauts Plateaux Chaoui, et traversant la région de la kabylie, ainsi que celles des Oasis tunisiennes.

A l’instar des  différentes composantes de l’identité et du patrimoine matériel (tatouage, poterie et bijoux), le tapis berbère est la résultante des croyances et de l’imaginaire nord-africain (entre autres). Il véhicule une sémiologie autotélique qui  dépasse la  simple fonction ornementale.

L’ouvrage de référence de Paul Vandenbroeck intitulé «Azetta, l’art des femmes berbères» revient sur l’étude des symboles des tapis berbères ; lesquels seraient selon cet ouvrage, analogues aux représentations rupestres de la période paléolithique (entre 30,000 et 8,000 ans avant l’ère chrétienne). Une époque marquée par la domestication des animaux par l’Homme,et l’avènement des arts picturaux et figuratifs.

Ainsi, La sémiologie des tapis berbères gravitent autour de  l’union, la vie sexuelle et la procréation. Les femmes berbè.res perpétuent cette tradition ancestrale de la représentation des scènes de vies quotidiennes qui jalonnent la symbolique dichotomique « homme- femme ». L’antique et universelle figure  du serpent symbolisée en zig zag y est représentée et renvoie au phallus,une allégories à la virilité masculine… La suite sur le bimestriel Babzman, disponible chez votre marchand de journaux.

Leila  A

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