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EL MERSEM (LA DEMEURE) DE Mohamed BENALI ECCHRIF OUELD ERRZINE, partie II, Traduction : Dr Rachid MESSAOUDI

gazاشبيهة لرتم      يا حمام اجميع الغزلان باهتة

ما تحسابه كيفهم ليس اضاهيه اغزال

بنواجل يقسم      وين ما شاف انواجل ليه كافتة

تحساب اشفاره القاطعة للعّشاق انبال

و الورد امنعم     في ارياض الوجنة الازهار نابتة

و على الخّدين الموردين الشامة و الخال

وإلا يتبّسم     كالدرار اتشوف  اثغاره امنبتة

و الريق انشوته امدام  و امداقه من لمصال

و إلا يتكّلم       هكدا توجد هل  الكلام ساهتة

ما ينشدها غير من ابلغها شعر ومّوال

 

Elle est semblable à un genêt (blanc),  ô  pigeon, toutes les gazelles sont menteuses

Ne  le crois pas qu’elle leur est semblable,  aucune gazelle ne peut rivaliser avec elle

Avec des yeux qui font éclater quand elle croise des yeux qui la défient

Tu croirais ses cils comme des flèches  tranchantes pour les amoureux

Les roses opulentes dans les ryadh de ses joues  où les fleurs ont poussé

Et sur les joues rosies  la mèche et les grains de beauté

Et si elle  sourit, on dirait  un collier exposant ses perles alignées

Sa salive donnant l’ivresse de vin ou donne la saveur du miel

Et  quand elle parle, tu verrais les poètes  ébahis

Ne la chantent  que ceux qui  se sont  élevés  en  poésie et en « moual » (mode musical andalou)

 

 

والفت المرسم       ياحمام الّشمعة تحساب نابتة

وين اّما تا الغزال تاق اضياها شعال

وا انت تتنغم        كيف تتنغم العقول المحدثة

والفت انتاتك كيف والفت انا لغزال

في ابساط امعظم      ما اوطات اجداره خيل لعتا اعتى

غير انا وانت مع النتا و الشمع و الغزال

الوعد اتحكم      و الفراق اللي غيرها امتالثة

كيفي كيفك يا حمام كيف المرسم في الحال

لينا يبكي الصم      و القضا و نبكوا اّلي صامتة

كيف ابكاو على اسرورنا اللعدى و العدال

 

Tu t’es habitué à la demeure, ô pigeon, on dirait que la bougie y est plantée

D ès qu’apparaît la gazelle, sa flamme s’allume aussitôt

Et toi tu te délectes, comme se délectent les esprits qui s’expriment

Tu t’es habitué à ta femelle comme je me suis habitué à ma gazelle

Sur des étendues  grandioses dont les contours  ne sont foulés par aucun cheval fut-il puissant

Sauf  moi ta femelle la bougie et la gazelle

Le destin a voulu

Et la séparation nous a transformé tous les trois

Toi et moi pareils ô pigeon autant que notre demeure sommes  dans le même état

Pour nous pleurerait  le sourd et l’inerte et nous ferons pleurer ce qui est silencieux

Comme ont pleuré notre joie les ennemis et les détracteurs

 

 

لوجات القلم      يا حمام انجلبوا الغزال و والنتى

لو كان ايكونوا في ارض جوبة في جوب اجبال

بالأسم  الأعضم      لو اتكون الآشياء حية و ميتة

و امعاى اسهوم الانبيا ما جابت الآقوال

لفراق امحتم        كلهها تضعى برياحه امشتتة

يدهب وقت اللقا و لا يدهب من الوصال

ام من قلضم        ضاعت إيامه من الغرام باهتة

كيف ابهت من شافنا في ساعة الفراق اشحال

 

Si cela revenait à la plume, ô pigeon, nous séduirions la gazelle et ta femelle

Même si elles seraient sur une terre déserte aux fins fonds des montagnes

Avec l’éloquence, même si les choses sont mortes ou vivantes

Jusqu’à ce qu’elles soient séduites par l’écriture et qu’il lui annonce la bonne augure

Ligotant (par ma poésie)  aguerri, sollicité par mes semblables (neutralisants)  reconnus

Avec moi les flèches des prophètes avec ce qu’elles transmettent comme paroles

La séparation s’est imposée (par le destin), tout un chacun est dispersé par ses vents

S’en va le temps de la rencontre mais ne s’en va pas le temps des retrouvailles

Tandis que pour celui qui est brutal, ses jours d’amour  se sont perdus dans le mensonge

Comme a menti celui qui a vu notre séparation depuis longtemps

 

 

من حبر امعلم       يا حمام اروا ذا المعنى المبيتة

و غلى من قالوا ايجاوبنا قّيد المقال و غلى من قالوا ايجاوبنا قّيد المقال

بجوابه يعزم       لو ايطيروا الجحود احمامنا اعتى

و اللي عجزوا  في الجواب عند امثالى يسهال

جوال امحزم       وارت المعنى من الحبار وارثة

ما انا كيف اللي ابجهلهم اتاخدوا الاقوال

نرضى و انسلم       في الظام اسمي من لآ عمره اوتا

ايعرفوه العارفين ويظل على الجهال

و القاري يعلم        و اسمي لا محدوفة لا تابتة

كاتكفيك اضباطتة و ما خافي من الاشكال

ارفع و اتكلم  بعد ما ترفع شد النصبة التالتة

و اجزم لي  في انهاية اللافة حرف التكمال

 

 

De la plume avertie, ô pigeon,  abreuves toi de la morale en vers

Et de ceux qui ont promis de répondre, prends acte

Avec sa réplique il affirme,  quand bien même les détracteurs voleraient, nos pigeons seraient plus hauts

Et ceux qui ne peuvent répliquer

Dis leur que chez mes semblables la contradiction est aisé

Voyageur déterminé

Héritier de la maxime des maîtres comme elle leur a été léguée

Je ne suis que parmi ceux qui les ont ignoré mais adopté  leurs paroles

J’accepte et j’abdique

Dans la poésie mon nom ne s’est jamais abaissé

Le connaissent les avertis et a attristé les  ignorants

Mais  celui qui lit sait que mon nom est un « lam » (lettre de l’alphabet arabe)  effacé et un « lam » présent

 Pour le cerner Il suffit d’y mettre les voyelles

Met un a et clame  après l’avoir fait met une « chedda » (voyelle arabe)à la troisième lettre

Et tranche en fin de texte avec douceur par la dernière lettre de l’alphabet

 

Illustration : Théodore Chassériau, huile sur toile « Femme et petite fille de Constantine, avec gazelle », 1849

 

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1 commentaire

Algerman 2 novembre 2014 at 5 h 41 min

tt d abord viva bled des companions sahaba et almujahideen qui ont sacrifies leurs vies afin que nous vivions independants libres et pratiquant notre Islam inclus les mots de tawhid c.a.d Adhan a haute voie et culture librement, mais malheureusement qq hyprocrites et ignorants veulent etre francais que ces francais alors qu ils ne seront jamais acceptes par ces derniers qq soit leurs penses, habitudes et habillements europeens!!!
enfin je trouve l article/poeme en Arabe de Mohammed Echerif tres interessant et emouvant et surtout reel!Salam Alaikum

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