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Cela s’est passé un 14 avril 1950, naissance de Omar Benamara

Omar-Benamara. (1)Du conservatoire d’Alger à l’Opéra National de Paris, Omar Benamara s’est tracé un beau parcours entre Mozart et la nouba Ghrib, en suivant sa passion des musiques classiques.

 

Omar Benamara est né à Alger, le 14 avril 1950. Très jeune, il fait partie de petites formations musicales de châabi et d’andalou. Remarqué pour ses dons musicaux et ses potentialités vocales, il est dirigé vers des études de piano et de chant classique au conservatoire d’Alger. A cette époque, la musique classique occidentale et la musique traditionnelle algéroise cohabitent joyeusement dans ce haut lieu.

El Anka y dirige la classe de châabi, pendant que les maitres Fakhardji, Bachtarzi, Belhocine et Dali s’occupent de la classe d’andalou. Et celles de chant/opéra, sont assurées par Gino, Abid et Gauthier, maitres détenteurs de la tradition belcantiste italienne.

A cette époque encore, Alger compte deux orchestres symphoniques, un grand opéra et beaucoup de formations traditionnelles, de variété, de rock et de jazz.

Omar Benamara fait ses études à l’Institut national de musique d’Alger. Il est l’un des fondateurs de la toute première chorale polyphonique de la capitale avec laquelle il effectue de nombreuses tournées en Europe. En 1978, il est admis à l’Institut de musique liturgique de Paris, au cours de direction de chœur, puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dans la classe de chant de Camille Mauranne, grand spécialiste de la mélodie française, et de Peter Gottlieb pour le lied allemand.

En 1980, il obtient le premier Prix à l’unanimité, avec les félicitations du jury, au concours international de l’Union des Femmes Artistes Musiciennes à Paris, et un Prix d’excellence au concours de La Scène Française.

A la même période, il fait ses débuts au Théâtre du Châtelet où il participe, entre autres, aux fameuses saisons Verdi, Rossini et russe. En parallèle, il obtient des engagements dans d’autres théâtres et participe à de nombreux concerts et festivals.

En 1982, il se voit décerner le second prix du CNSM de Paris ; puis, est engagé à l’Opéra Comique dans les différents spectacles qui s’y succèdent.

Cette même année, il chante pour la télévision algérienne dans le cadre de l’émission «L’immigration chante 20 années d’indépendance de l’Algérie ». Au programme : Mozart et musique algérienne. Par la suite, il participe aux Rencontres Musicales de Wagner à Bayreuth (ville bavaroise en Allemagne).

A partir de 1983, il obtient d’autres engagements et sera régulièrement engagé dans plusieurs opéras français et participe, comme soliste, à de nombreux festivals, tels que Messe de Mozart et de Schubert à Saumur, Rigoletto de Verdi à Bastia…

Artiste titulaire de l’Opéra national de Paris depuis 1994, Omar Benamara est souvent invité à l’Institut du Monde Arabe, sa carrière lyrique comptant aussi avec la musique arabo-andalouse, qu’il continue à promouvoir à travers des concerts, un travail de recherche et de transcription, ainsi que les cours de chant qu’il donne. Il a dans ce sens mis au point une méthode de technique vocale pour l’étude du chant arabo-andalou.

Synthèse Babzman

Sources :

  1. www.omarbenamara.net

 

 

 

 

 

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